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Bache-Gabrielsen sonne ses 120 ans

flacon cognac bache gabrielsen et vue sur les vgnes

Révélation et la Coupe | Photo vignes cognac ©Serge Detalle / BNIC

Auteur

Jean-Charles
Chapuzet

Date

14.11.2025

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La maison au nom à la résonnance norvégienne est sur la Place de Cognac depuis 1905, l’occasion pour ce 120ème anniversaire de révéler non pas un cognac mais deux : La Coupe et Révélation Lot.20, autant d’éditions limitées. Noël avant l’heure !  

L’histoire du cognac – comme celle des vins du Médoc – est intimement liée à des étrangers, des Hollandais qui ont apporté la double distillation aux nombreuses familles de négociants venues s’installer sur les rives de la Charente, d’Hennessy à Martell, d’Hine à Meukow, en passant par… les Bache-Gabrielsen.

1905 bouteilles

Le Norvégien avait 22 ans seulement, lorsqu’il jetait son dévolu sur un pays, une région, un produit. Il s’appelait Thomas Bache-Gabrielsen, nous sommes en 1905, une année au cours de laquelle la Russie accouchait de sa première révolution ou que la ville de Liège accueillait son Exposition universelle. En France, le fait le plus marquant restera la Séparation de l’Eglise et de l’Etat, ce qui nous rapproche de la Charente, cette loi historique étant à l’initiative d’Emile Combes, maire de Pons (en Charente-Maritime) avant d’être sénateur puis président du Conseil. A Cognac, dans le monde du négoce de l’eau-de-vie, Thomas Bache-Gabrielsen s’associe avec Peter A. Rustad et la maison restera familiale comme indépendante jusqu’à nos jours, pilotée par Hervé Bache-Gabrielsen. 120 ans qui méritent d’être célébrés par un flacon, plus exactement 1905 bouteilles d’un cognac appelé La Coupe.

« La coupe » est l’autre nom de l’assemblage dans le pays cognaçais et le maître assembleur Jean-Philippe Bergier a glissé un lot centenaire dans ladite coupe. La maison qui aime aller chercher différents crus de l’appellation a choisi pour cet assemblage des eaux-de-vie de Grande Champagne exclusivement. Il en ressort une coupe au nez mêlant la pâte de fruits à l’abricot et des notes d’iris. La bouche est lumineuse, explosive pour une finale sur les épices douces. Le packaging retenu est celui rappelant les officines pharmaceutiques du début du XXe siècle.

Révélation Lot.20

L’autre flacon célébrant les 120 ans contient un cognac dont les barriques ont été cachées durant la seconde guerre mondiale. La famille de viticulteurs avait dissimulé les fûts derrière un faux mur… C’est également de la Grande Champagne mais entièrement centenaire cette fois. Révélation Lot.20, contenue dans une arche en bois, est réalisée à 220 exemplaires numérotés. Sommet du rancio, alliant puissance et équilibre, ce cognac tutoie ici un climax que seul le temps long peut produire, formant « une expérience sensorielle, à la croisée du spiritueux et du patrimoine vivant », souligne justement Jean-Philippe Bergier. Hervé Bache-Gabrielsen ajoutant en soufflant pas moins de 120 bougies : « Ces deux cognacs sont le reflet de notre histoire, de notre patience et de notre vision du temps long. C’est avec émotion et fierté que nous partageons ces éditions rares, en hommage à nos racines et aux générations qui nous ont précédés ».

La Coupe (129€ les 70 cl.) 

Révélation Lot.20 (699€ les 50cl.)