Jeudi 12 Décembre 2024
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06.09.2016
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Les ventes de Cognac, dans la lignée d’un exercice 2014-15 de reprise, ont continué leur ascension pour la campagne 2015-2016, avec une progression de + 4, 9% en volume et de +10, 4% en valeur, tirée comme depuis des années, par le marché nord-américain en croissance, a annoncé mercredi l’interprofession.
Le Cognac, exporté à plus de 98%, a totalisé des expéditions de près de 173 millions de bouteilles, un record, pour un chiffre d’affaires de 2, 6 milliards d’euros (valeur au départ de France), selon le bilan de la dernière campagne (période du 1er août 2015 au 31 juillet 2016) publié par le Bureau national interprofessionnel du Cognac (Bnic).
L’année dernière, avec 172, 7 millions de bouteilles expédiées au total, pour 2, 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires, avait vu les ventes de Cognac rebondir (+5, 9% en volume, +9, 4 en valeur), après un exercice 2013-2014 marqué par un tassement sensible, lié notamment à une baisse des exportations vers la Chine.
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La progression de 2015-2016 reste portée par la zone Alena (Accord de libre-échange nord-américain, Etats-Unis, Canada, Mexique) qui poursuit sa propre croissance « pour la septième campagne consécutive », selon le Bnic. Les États-Unis sont depuis plus de 25 ans le premier marché du Cognac, avec 72 millions de bouteilles expédiées sur la dernière campagne.
La zone Extrême-Orient retrouve pour sa part un « équilibre », avec la « normalisation du marché chinois ». Les expéditions se stabilisent, avec plus de 48 millions de bouteilles: soit -1% en volume mais +1% en valeur.
Les expéditions vers l’Europe, en lien avec le contexte économique toujours difficile de cette zone, ont connu par contre un repli, à -4, 7 en volume (38 millions de bouteilles). Par contre, des croissances se confirment sur de nouvelles zones, comme l’Afrique (Afrique du Sud, Nigéria) et les Caraïbes, affichant +6, 3% en volume (+7% en valeur). Ces nouvelles zones, additionnées, représentent 11 millions de bouteilles (contre 10 millions l’an dernier), soit 6% des volumes globaux expédiés, souligne l’interprofession.
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