Accueil [Dégustation] A la découverte des « trésors du Roussillon »

[Dégustation] A la découverte des « trésors du Roussillon »

Auteur

Laura
Bernaulte

Date

16.10.2015

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Vivez un incroyable voyage dans le temps, le 9 novembre à Paris. Le « Cyclone Le Studio » accueille une dégustation exceptionnelle de 50 vieux millésimes de vins doux naturels du Roussillon, de 1898 à 1999. Organisée pour la première fois par le Conseil Interprofessionnel des Vins du Roussillon (CIVR), un tel événement est tout simplement immanquable !

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« Peu de régions peuvent ainsi aligner une telle amplitude de millésimes, c’est extraordinaire » s’enthousiasme Sylvie Tonnaire, rédactrice en chef du magazine « Terre de Vins », et fine connaisseuse des crus du Roussillon. Le 9 novembre prochain, de 18h30 à 21h30, 18 vignerons du Roussillon viennent à Paris faire découvrir au public un panel de 50 millésimes de vins doux naturels, de 1898 à 1999. Banyuls, Banyuls Grand cru, Maury, Rivesaltes… Loin de perdre leur potentiel avec les années, ces « trésors du Roussillon », sont au contraire sublimés par le passage du temps.

« En ouvrant un flacon, qu’il soit de 1898, 1926, 1936 ou de 1945, on a la garantie d’avoir du plaisir ! affirme Gérard Sanson, le directeur du CIVR. L’amélioration qualitative est tangible avec le temps, à la différence de certains vins secs qui se détériorent après un certain nombre d’années de garde. Même avec l’âge, les équilibres sont préservés, avec notamment une belle fraîcheur persistante. » Et Sylvie Tonnaire d’ajouter : « le potentiel de garde de ces vins est quasi-infini, c’est la magie du sucre et de l’alcool ! »

Arômes magiques

Ces vins sont issus des cépages grenache, muscat, malvoisie, maccabeu cueillis en surmaturité. Pressés, leur fermentation débute puis est stoppée par mutage, cet ajout d’alcool dans le moût en fermentation. « Ce processus conserve le fruit et le sucre du produit pour le stabiliser. L’alcool ajouté est neutre, d’où l’appellation de ‘vin doux naturel’. On retrouve nettement les arômes du raisin dans le produit final » explique Gérard Sanson. De cette fabrication spécifique, ces vins tirent « une incroyable palette aromatique et une magnifique complexité en bouche, avec une longueur interminable » détaille le directeur du CIVR. Pour lui, ces crus sont des « vins de méditation », qu’il faut savoir prendre le temps d’apprécier. Avec leurs arômes de cacao, fruits secs, tabac, s’ils se consomment parfaitement seuls en début ou fin de repas, ils trouvent aussi des accords de prédilection avec le foie gras, les fromages à pâte pressée et persillée, ou le chocolat.

Mémoire du temps

Chaque bouteille millésimée, estampillée du sceau d’une année, est le témoin du temps. Témoin de l’Histoire « avec un grand H », à l’instar de millésimes comme 1914. Mais aussi de l’histoire de la propriété racontée par les vignerons présents, et de l’histoire personnelle de chaque dégustateur. Cette dégustation de vieux millésimes est née de l’inventaire minutieux effectué durant deux ans par le CIVR dans les caves du Roussillon. Au total, 8 à 10 millions de bouteilles millésimées ont été recensées. Un potentiel suffisant pour créer un vrai marché. Car s’ils sont beaux, ces flacons ne sont pas pour autant inaccessibles. « Ce n’est pas une dégustation sortie d’une œnothèque où l’on dirait ‘attention, vous avez goûté et aimé, mais il n’y en a pas à acquérir! ‘ Tous les produits présentés sont commercialisés » explique le directeur du CIVR. A Paris, les produits présentés sont compris dans une vaste fourchette de 30 € à 2000 € la bouteille. Pour Gérard Sanson (photo ci-dessous), « déguster un 1898, comme ce sera le cas le 9 novembre, ça n’a pas de prix ! » Enfin si, seulement celui de l’entrée : 15€ pour aller à la découverte de ces exceptionnels « trésors du Roussillon. »

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