Accueil [Dégustation lauréats Coupe des Crus de Saint-Émilion] Zoom sur : Château Moulin de Lagnet

[Dégustation lauréats Coupe des Crus de Saint-Émilion] Zoom sur : Château Moulin de Lagnet

Auteur

Laura
Bernaulte

Date

23.10.2015

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Victorieuse pour la seconde fois de la Coupe des Crus de Saint-Emilion dans la catégorie « Saint-Emilion », la propriété sera en dégustation avec « Terre de Vins » ce soir à Paris, au Bristol, au côté des quinze autres lauréats de cette édition 2015. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur ce domaine familial exploité en bio depuis maintenant 14 ans.

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2013 et 2015. Deux participations à la Coupe des Crus de Saint-Emilion. Deux victoires dans la catégorie « Saint-Emilion ». Mais quel est donc le secret du château Moulin de Lagnet ? « Le travail » répond humblement Olivier Chatenet, représentant de la 6e génération, aux manettes de la propriété familiale certifiée bio depuis 2001. Épaulé par ses parents, il s’emploie à créer des vins « fruités, équilibrés et vivants », comme il aime à les définir. Pour découvrir ces crus – et bien d’autres -, « Terre de Vins » vous donne rendez-vous ce vendredi soir au Bristol, de 18h à 21h30.

A Moulin de Lagnet, de génération en génération, le souci du travail bien fait et l’implication sont les mots d’ordre. « C’est important pour nous de tout faire nous-même, de maîtriser toute la chaîne » explique Olivier Chatenet, lui qui prend soin des 9 hectares de vignes, répartis entre Saint-Christophe des Bardes (7 ha) et Saint-Sulpice de Faleyrens (2 ha). Cette attention de chaque instant est présente jusqu’à l’assemblage final, effectué en concertation avec ses parents. Chaque année, entre trente et trente-cinq mille bouteilles de Moulin de Lagnet Saint-Emilion et six à huit-mille bouteilles de Moulin de Lagnet Saint-Emilion Grand Cru sortent des chais de la propriété.

Moulin de Lagnet aujourd’hui et demain

Pour remporter la Coupe des Crus de Saint-Emilion, le château Moulin de Lagnet Saint-Emilion a été dégusté sur ses millésimes 2010, 2011 et 2012. Ce qui a pu charmer les dégustateurs ? Probablement « le bel équilibre de notre Saint-Emilion, assemblage 80% merlot – 20% cabernet franc », estime Olivier Chatenet. « Nous ne sommes pas dans une recherche d’élevage bois puissant, on veut préserver le fruit. Je pense qu’il est bien ressorti lors de cette dégustation » explique le viticulteur. Mais si cette victoire lui procure une réelle satisfaction, il ne se repose pas pour autant sur ses acquis. Restructuration du vignoble, approche en phytothérapie… arrivé en 2008 sur la propriété, le jeune homme a déjà amené sont lot de nouveautés. Et, après la vigne, c’est sur le chai qu’il compte se concentrer. « Je veux travailler sur l’élevage en testant d’autres méthodes que la traditionnelle barrique bordelaise, par exemple des cuves avec des nouvelles formes et matières, amphores, jarres, cuves ovoïdes, en terre cuite ou béton… » détaille-t-il. Mais toujours avec l’ambition de sublimer le fruit et le potentiel aromatique, tout en restant fidèle aux convictions environnementales de la propriété.

Du producteur au consommateur

Derrière cette quête constante de qualité, en ligne de mire : la satisfaction du consommateur. La propriété vend 40% de sa production en direct. Les liens avec les consommateurs sont donc primordiaux pour le château. « A l’image de cette dégustation avec « Terre de Vins », nous allons régulièrement à la rencontre du public sur des salons et foires. Et nous recevons également beaucoup à la propriété, explique Olivier Chatenet (photo ci-dessous). C’est essentiel pour nous d’avoir un regard extérieur sur notre travail. Nous avons une clientèle fidèle. » Une fidélité qui n’est sûrement pas étrangère à l’excellent rapport qualité-prix des vins de Moulin de Lagnet : autour d’une dizaine d’euros pour le château Moulin de Lagnet Saint-Emilion, et d’une quinzaine d’euros pour le château Moulin de Lagnet Saint-Emilion Grand Cru. Atout incontestable, ce prix ne connaît que peu de fluctuations d’un millésime à l’autre, les propriétaires ayant à cœur de préserver l’accessibilité de leurs vins.