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Le Trophée Mumm des sommeliers et barmen s’est accordé au féminin

Louise-Anne Ruhlmann et Jean-Philippe Niggli ont inscrit leur nom au palmarès du trophée Mumm.

Auteur

Jean
Bernard

Date

29.03.2017

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A Reims, la 15e édition de se concours destinés aux élèves de lycées hôteliers a été remporté par Louise-Anne Ruhlmann chez les sommeliers et Jean-Philippe Niggli du côté des barmen.

Un podium 100% féminin chez les sommeliers et un vainqueur masculin chez les barmen devant deux jeunes étudiante : les candidates ont trusté l’essentiel des podiums ce lundi 27 mars, à Reims. Pas un événement mais la confirmation d’une tendance dans deux métiers où les hommes semblaient confortablement installés depuis des décennies. L’équilibre était pourtant atteint à l’issue des sélections organisés en début d’année à travers la France. Parmi les dix finalistes, cinq par catégorie, il y avait autant de garçons que de filles. Mais les épreuves ont révélé le talent de jeunes femmes…

Chez les sommeliers, donc, la victoire est revenue à Louise-Anne Ruhlmann, élève à La Rochelle. Fille de viticulteurs alsaciens installés à Dambach-la-Ville, elle s’est fixé pour objectif de vivre une expérience professionnelle aux USA puis, dans quelques années, de créer son propre restaurant à proxiité des vignes familiales. Elle s’est imposée devant Manon Dufayet (Chamalières) et Anne-Laure Flamand (Marseille). Pour elles, comme pour les deux garçons qui les accompagnaient en finale, trois ateliers étaient au programme. Un premier sur l’accord mets-champagne, en l’occurrence un foie gras dont il fallait trouver le meilleur compagnon parmi trois cuvées de la maison Mumm. En l’occurrence le Mumm 6, un vin qui a bénéficié d’un vieillissement de six en cave, le blanc de blanc de Cramant et enfin le demi-sec.

Ensuite, la dégustation de trois autres champagnes, présentés à l’aveugle, nécessitait un commentaire, une identification et de répondre à une série de questions techniques. Enfin, dans le contexte d’un restaurant, avec des clients français et anglais, il convenait de servir une bouteille de champagne et de s’adapter à la curiosité de ses hôtes.

Création d’un cocktail original

Du côté des barmen, le vainqueur s’appelle Jean-Philippe Niggli. Un Franc-Comtois en formation à Montpellier qui précède Hélène Angot (Illkirch-Graffenstaden) et Chloé Bourdel (Eragny-sur-Oise). Deux temps forts marquaient leur finale. Tout d’abord la réalisation et l’explication détaillée d’un cocktail de leur création. Choix des produits, équilibre gustatif, originalité et même justification du prix de revient et du prix de vente étaient autant d’éléments qui appelaient des réponses. Le service d’une bouteille de champagne, à nouveau dans un contexte bilingue, était la deuxième étape de cette finale disputée en public.

Un mélange de pratique et de connaissances théoriques qui a révélé le potentiel des finalistes des deux catégories. Et à l’heure d’une bilan, un constat s’impose, cette épreuve épreuve fait l’unanimité ! Des représentants de l’Education Nationale à Philippe Faure-Brac (président de l’Union de la Sommellerie Française) ou Henri Di Nola (président de l’association des professeurs enseignant en bar) en passant par Didier Marrioti (chef de cave de la maison G.H. Mumm) tous ont souligné les nombreux aspects positifs du Trophée Mumm des élèves sommeliers et Barmen. Une épreuve qui fêtait cette année sa 15e édition et dont les vainqueurs partiront à la découverte de Cuba dans quelques mois.