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Serge Tintané reprend la présidence des Vins de France

V. Pajotin et S. Tintané ©F. Hermine

Auteur

Frédérique
Hermine

Date

18.07.2023

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Serge Tintané succède à nouveau à Bruno Kessler à la présidence de l’Anivin, Association Nationale Interprofessionnelle des Vins de France.

Serge Tintané revient à la présidence de l’Anivin, fonction qu’il alterne régulièrement avec Bruno Kessler (Cordier By InVivo) qui redevient vice-président. Il avait déjà été nommé à ce poste lors de deux mandats de deux ans dans le cadre de la présidence tournante entre production et négoce. L’Anivin, créée en 2009, compte actuellement 713 metteurs en marché et revendique 333 millions de cols commercialisés (dont un tiers en France).

Le vice-président de Vivadour et viticulteur à Parleboscq, dans les Landes, est à la tête d’une exploitation de 80 hectares dont une quarantaine est suivie selon le principe du VIE (Vignobles Innovant et Écoresponsable). Il a accompagné l’installation de son fils en 2021 sur une viticulture basée sur ce système. Ce spécialiste du vin en vrac dans le cadre de l’Union CVG Cave et Vignoble du Gers est très engagé dans la coopération et dans l’organisation de l’Anivin.

Cocktails et mousseux
Pas de changement d’orientation prévu, « la feuille de route s’écrit au fil de l’eau avec liberté et créativité » estime ce pionnier des vignobles innovants. Les deux sites pilotes, l’un en Languedoc, l’autre dans le Sud-Ouest (celui de Serge Tintané) ont validé les process techniques et envisagent d’élargir la méthode à un réseau de vignerons afin de regrouper les expériences. « Il s’agit de les intégrer à un groupe de travail en collaboration avec l’IFV pour augmenter les connaissances sur le sujet. Grâce au simulateur de calcul en ligne, nous pouvons confirmer qu’un vignoble de 30 hectares dégage en moyenne à partir de la troisième année de production une marge de 4 950 à 6 700 €/ha. Outre la maîtrise de la qualité et des coûts, c’est un vignoble qui assure une rentabilité durable. »

Serge Tintané, avec Valérie Pajotin comme directrice depuis la création de l’Anivin, entend continuer à « pousser les cocktails et la mixologie pour une consommation différente du vin. Pour les mêmes raisons, on réfléchit à accompagner les opérateurs produisant des vins à bas degrés et des sans-alcools pour ouvrir la catégorie au sein de l’interprofession. » Autre accompagnement prévu sur la feuille de route, l’entrée des mousseux en appellation Vin de France.