Accueil [Un été en Hérault] Domaine de Bellefontaine, retour aux sources

Auteur

La
rédaction

Date

03.08.2020

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Durant tout l’été, nous vous invitons à la rencontre des domaines qui jalonnent l’Œnotour de l’Hérault – 500 kilomètres de routes du vin, 24 circuits et itinéraires. Chaque jour, découvrez une nouvelle adresse, piochée dans le cahier spécial Hérault de notre hors-série Œnotourisme.

Épisode 04 : Domaine de Bellefontaine, retour aux sources.

Hervé Tabar est né dans le vignoble de son père, aux alentours du Salagou. Persuadé qu’il va reprendre la propriété, Hervé, passionné de viticulture, rêve à un avenir sur ces terres familiales. La vie en décide autrement, mais reste au fond de lui cette furieuse envie de s’investir dans son terroir natal. Après études et vie professionnelle dans un tout autre monde, en 2003, il acquiert le domaine de Bellefontaine. 5 hectares aujourd’hui, pour une production de 8 000 à 10 000 bouteilles réparties entre trois rouges, un blanc et un rosé. Le vigneron est très fier de son petit dernier, un rouge sans sulfites baptisé Chassez le naturel… Cuvée 2019 (11 €, en Vin de France), une traduction sans fard de son terroir.
Les paysages de cette vallée de la Dourbie enchantent Hervé et son épouse, Sylvie, qui ouvrent grand les portes de leur cave particulière, créée en 2010, et proposent une multitude de sentiers de randonnée pour admirer leur vignoble en appellation Languedoc-Pézenas, aux vignes puisant leur richesse aromatique dans des sols argilo-calcaires enrichis du basalte des nombreux volcans éteints façonnant le relief environnant. Autres possibilités originales : se promener à vélo électrique sur les chemins de vigne, aller à la rencontre du chocolatier renommé de Clermont-l’Hérault, La Chocolaterie du Blason, ou encore faire la fête au château de Malmont avec les acteurs du petit théâtre de Pézenas, qui servent le vin de Bellefontaine en tenue d’époque ! Tout un programme.

34800 Lieuran-Cabrières – 04 67 96 58 02 et 06 71 05 91 07 – www.domaine-de-bellefontaine.com

Texte Dominique Homs, photo Emmanuel Perrin