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WoW : Vinexpo encore plus vert

Auteur

Frédérique
Hermine

Date

15.05.2019

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Deuxième édition pour WoW (World of Organic Wines), l’espace de Vinexpo dédié aux vins bios, avec une offre clé en main services compris pour « des domaines à taille humaine » en bio et biodynamie.

C’est un bel escargot vert et blanc qui abrite cette année au bout du hall 1 et pour la deuxième édition les producteurs en bio et biodynamie. Vinexpo avait voulu ouvrir le salon en 2017 « à des producteurs à taille humaine et en bio car l’offre et la demande se développent fortement ces dernières années » précise Juliette Siri, responsable du stand. Ils étaient 115 à participer il y a deux ans, 150 cette année en provenance d’une dizaine de pays (France, Espagne, Italie, Afrique du Sud, Australie, Chili, Canada, Roumanie…) Parmi les producteurs présents, une quinzaine de membres de Biodyvin et le syndicat des vignerons bio de Nouvelle Aquitaine (une quarantaine de producteurs). « Les stands ont été améliorés par rapport à la première édition avec une offre comptoir de dégustation -tabouret assorti de multiples services : cave à vin, réfrigérateur, vasque et glaçons, enseignes en hauteur pour plus de visibilité, verres et lavage, one-to-one meetings avant salon… C’est le service qui fait la différence avec d’autres salons et sans doute le visitorat de Vinexpo, très grand export ». Les offres 2 ou 4 jours étaient proposées à partir de 1800€. Une formule déclinée sur Vinexpo New York, Hong Kong et bientôt Shanghai et Paris.

Certifications ici et ailleurs

Écocert, à l’entrée de l’escargot, avait pour mission de contrôler la certification des participants autorisés à ne présenter que des vins bios et biodynamiques. Pas de vins nature en revanche « tout simplement parce qu’il n’y a aucun cahier des charges qui garantit le mode de production, précise Juliette Siri. Écorcert était également chargé de fournir des renseignements sur les procédures notamment à l’export. « Les principales questions portaient sur les marchés chinois et américain , reconnait Audrey Picoulet, responsable de l’Agence Sud-Ouest Atlantique d’Ecocert. Il faut distinguer les marchés sans accord d’équivalence avec l’Union Européenne comme la Chine, le Brésil, le Mexique…, ceux qui ont une réglementation nationale mais acceptent les produits entrants européens comme l’Inde, l’Australie, le Chili, l’Argentine… ou ceux qui sont en équivalence partielle comme les Etats-Unis qui demandent un contrôle supplémentaire et des étiquettes spécifiques. Les procédures sont très différentes selon les pays et notre rôle est d’informer les producteurs très en amont ».

Hall 1 entrée K