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Cognac muscle son conseil scientifique et technique

François Bodin, viticulteur, Christophe Riou, directeur de l’IFV, Vincent Lang, directeur du pôle technique du BNIC, et Patrick Léger, négociant. ©Alberto Bocos Gil pour le BNIC

Auteur

Olivier
Sarazin

Date

17.03.2012

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L’instance accueille désormais 10 experts, dont les connaissances seront utiles aux programmes de recherche et de développement de la filière.

Ce vendredi 17 mars 2023, le Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC) accueille la première réunion de son nouveau conseil scientifique et technique (CST). Cette instance, créée en 2007, comptait huit membres (quatre scientifiques, quatre viticulteurs et négociants). Elle prend du muscle et toujours plus de neurones, avec 10 experts de renom et 10 professionnels. Leurs avis et suggestions seront utiles à l’accélération des programmes de recherche et de développement de la filière.

Parmi les sujets à l’ordre du jour du CST : l’indispensable décarbonation de la distillation charentaise ; les méthodes alternatives aux traitements de synthèse ; l’innovation variétale et la recherche de cépages plus résistants aux maladies ; l’adaptation au réchauffement climatique ; la question de l’irrigation et de la préservation des ressources en eau ; et l’amélioration de la biodiversité.

“L’innovation au service de l’excellence”

Les experts du CST (organe consultatif) ont pour objectif de guider et d’éclairer les travaux des 30 ingénieurs agronomes et techniciens de la Station viticole du BNIC, qu’il faut désormais appeler pôle technique et développement durable.

Le CST nouvelle formule est présidé par Christophe Riou, directeur de l’Institut français de la vigne et du vin (IFV). Il déclare : « C’est un honneur d’accompagner la filière cognac dans sa stratégie R & D. L’innovation au service de l’excellence d’un produit est un objectif qui s’inscrit parfaitement dans l’ADN de l’IFV. » L’instance a le négociant Patrick Léger et le viticulteur François Bodin pour coprésidents.

Jeudi à Cognac, lors de la présentation de la composition du CST à la presse, Vincent Lang, directeur du pôle technique du BNIC, a par ailleurs indiqué que la filière souhaitait « renforcer sa capacité d’innovation en mettant en place un nouveau dispositif de financement et de conduite de la recherche ». Un groupement d’intérêt scientifique, capable de lever des fonds publics et privés, est à l’étude.

La liste des 10 scientifiques du nouveau comité

  • Christophe Riou, directeur général de l’Institut français de la vigne et du vin (IFV) ;
  • Violaine Athès Dufour, professeur en génie des procédés AgroParis Tech - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), directrice adjointe de l’unité mixte de recherche (UMR) Say Food ;
  • Philippe Darriet, professeur en œnologie à l’Institut des sciences de la vigne et du vin (ISVV) et directeur adjoint de l’UMR INRAE 1366 Œnologie ;
  • François Delmotte, directeur de l’UMR santé et agroécologie du vignoble (INRAE) ;
  • Thierry Lacombe, professeur d’ampélographie, Montpellier SupAgro ;
  • Loïc Le Cunff, docteur en génétique (IFV) ;
  • Éléonore Loiseau, ingénieur agronome et ingénieur des Ponts, des eaux et forêts, spécialiste de la durabilité environnementale des filières et des territoires (ITAP-IRSTEA) ;
  • Nathalie Ollat, directrice de l’UMR Ecophysiologie et Génomique fonctionnelle de la vigne (INRAE) ;
  • Bruno Tisseyre, professeur - Montpellier SupAgro – AGROTIC (Agronomie et technologies de l’information et de la communication) ;