Accueil Languedoc : les domaines Auriol soutiennent la transition écologique

Languedoc : les domaines Auriol soutiennent la transition écologique

Auteur

Anne
Serres

Date

03.10.2018

Partager

Entre les domaines détenus en propre et ceux avec lesquels ils ont conclu des partenariats d’approvisionnement sur la durée, les domaines Auriol de Claude Vialade représentent 1500 hectares de vigne à travers le Languedoc-Roussillon dont 450 en bio auprès d’une trentaine de vignerons et caves coopératives. A ces derniers s’ajoutent, en 2018, 110 hectares en conversion chez leurs partenaires.

Après une vendange 2017 catastrophique, qui a forcé le gel des ventes, en particulier sur les vins bio, Claude Vialade a pris le taureau par les cornes. “Il nous est apparu essentiel de soutenir les conversions en bio. Nous ne pouvons plus perdre de marchés sur un segment aussi dynamique que le bio faute de production”, résume-t-elle “nous impulsons la transition vers la viticulture biologique en Occitanie afin de répondre à la demande des marchés, de rester leader dans le bio et de ne pas l’abandonner à des concurrents comme notre région l’a fait sur d’autres segments. Il en va de l’avenir de l’Occitanie viticole. D’autant que, sur quantité de marchés internationaux, le segment bio et biodynamie nous permet de nous positionner sur celui des Grands Vins et des Grands Crus où il est essentiel que notre région soit présente en force.”

Alors Claude Vialade, et son fils, Jordi Salvagnac, accompagnent les vignerons avec une formule de partenariat qui comprend la prise en charge de 50% du conseil en viticulture, en œnologie et sur la partie administrative durant les deux premières années de conversion ; cet accompagnement est complété par une garantie de commercialisation sur cinq ans, assortie d’une garantie de rémunération dès la deuxième année de conversion, grâce au tout nouveau label CAB mis en place par SudVinBio, en application au 1er octobre 2018. Ce label Conversion en Agriculture Biologique garantit au consommateur que le producteur, s’il n’a pas encore le logo AB, applique d’ores et déjà l’intégralité de son cahier des charges et est soumis aux mêmes contrôles.

« Notre force c’est le marché, l’interface entre le producteur et le consommateur », martèle Claude Vialade, « nos œnologues profilers définissent les profils produits en fonction des remontées de nos marchés et accompagnent les producteurs pour les appliquer. En retour nous assurons notre mission de pédagogie auprès de nos clients et encourageons le consommateur vers un acte citoyen : celui d’intégrer une chaine solidaire pour un monde propre, en soutenant un producteur qui a fait le choix de la transition écologique, en achetant son vin en conversion vers l’agriculture biologique ».