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Master of Port : le grand chambardement

Au premier plan, Bastien Debono, Logan Guignot-Trufley et Maxim Plumier. Derrière, de gauche à droite, Anthony Bouitka, Grégory Mio, Paul Finck et Mattia Angius. (photo JB) Antoine Lehebel, déjà parti vers Bruxelles, n'a pu assister à l'annonce des résultats.

Auteur

Jean
Bernard

Date

29.06.2021

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Pour une fois, aucune sommelière ne figure dans la liste des candidats retenus à l’issue de la sélection. En revanche, beaucoup de nouveaux visages parmi les huit qui se disputeront le titre au mois de novembre à Paris.

Une sorte de tsunami a frappé le petit monde de la sommellerie française à l’occasion des épreuves de sélection du 19e Master of Port organisée au cœur de l’Institut Paul-Bocuse à Ecully. En effet, seulement deux des huit candidats retenus pour la phase finale a déjà vécu une phase finale, il s’agit d’Antoine Lehebel (2012 et 2015) qui œuvre au restaurant Bon-Bon à Bruxelles et a pris la 10e place du concours du Meilleur sommelier du monde 2019, et de Mattia Angius, ancien du Bistrot du sommelier à Paris et futur caviste,

Pour tous les autres, cela fleure bon la nouveauté, en particulier pour Paul Finck et Maxim Plumier qui ont pour point commun d’être encore en formation en alternance. Étudiants en brevet professionnel au CFA François Rabelais de Dardilly, ils avouent en toute honnêteté et dans un éclat de rire communicatif : « Il y a cinq mois, nous n’étions pas capables de faire la différence entre un ruby et un tawny. Arnaud Chambost, notre professeur nous a poussés à nous présenter et nous nous sommes préparés ensemble. Nous rêvions de partir à la découverte de Porto, l’objectif est atteint ! »

En effet, avec les autres qualifiés que sont Anthony Bouitka (Le clair de la plume à Grignan), Bastien Debono (Restaurant Yoann Conte à Veyrier-du-Lac), Logan Guignot-Trufley (Villa René Lalique à Wingen-sur-Moder) et Grégory Mio (Chais Monnet à Cognac), ils prendront la direction de Porto et de la vallée du Douro au mois de septembre prochain. Ils pourront alors s’imprégner de la réalité de cette région viticole et étoffer leurs connaissances au rythme des visites.

Une première souhaitée par les différents partenaires de ce concours créé en 1989 : le Syndicat des grandes marques de Porto, la Fédération française des vins d’apéritif, l’Institut des vins du Douro et de Porto et, bien entendu l’Union de la sommellerie française qui gère l’organisation technique de l’ensemble de l’épreuve.

La phase finale, elle, se déroulera à Paris les 7 et 8 novembre.

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