Accueil Vente de vin en ligne : Héraclès/1855.com s’en sort encore

Vente de vin en ligne : Héraclès/1855.com s’en sort encore

Auteur

La
rédaction

Date

25.11.2014

Partager

Le groupe Héraclès affirme sur son site officiel que le tribunal de commerce de Paris a validé son plan de continuation et que la procédure de redressement judiciaire est clôturée.

Héraclès a le sourire. Au moins en apparence. Le groupe qui gère le célébrissime site Internet 1855.com, et qui est aux prises depuis plusieurs années à d’importantes difficultés qui avaient conduit le tribunal de commerce de Paris à le placer en redressement judiciaire, assure sur son site Internet que cette procédure est désormais clôturée. « Le tribunal de commerce de Paris a validé le plan de traitement global et équitable des derniers clients en attente des Bordeaux primeurs », affirme le communiqué publié jeudi dernier sur le site heraclessa.com.

Il n’est pas certain que cela va satisfaire tous les clients qui attendent depuis de longues années une livraison de vins primeurs qu’ils avaient réglés mais dont ils n’ont jamais vu la couleur.

Héraclès dit clairement qu’elle propose « soit le remboursement intégral et progressif du montant de leur commande, soit une livraison garantie d’une sélection de vins de Bordeaux de qualité » en lieu et place des commandes initiales de Bordeaux primeurs. Comme si ayant commandé et payé une Ferrari, on vous livrait à la place trois véhicules de moyenne gamme.

Force est en tout cas de constater que la société dirigée par Emeric Sauty de Chalon parvient une fois encore à s’extraire de la profonde ornière dans laquelle elle s’enfonce de puis le milieu des années 2000. Il reste que les livraisons de vin proposées, le sont en dehors du plan de continuation et ne concernent que les clients dont les créances sont inférieures à 5 000 euros. Héraclés évoque 500 clients qui auraient accepté la proposition. Ceux dont les créances sont supérieures et parfois très supérieures à cette somme demeurent pour leur part dans l’incertitude.

Jean-Pierre Tamisier